Reporting & stratégies municipalistes
Les élections municipales brésiliennes de 2020 se déroulent les 15 et 29 novembre 2020 afin de renouveler pour quatre ans les membres des conseils municipaux ainsi que les maires des 5 568 municipalités du Brésil.
Initialement prévu le 4 octobre, le premier tour est reporté suite à la pandémie de Covid-19 qui touche durement le pays.
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_municipales_br%C3%A9siliennes_de_2020 / Favela Morumbí in the São Paulo, Brazil. Source: El País
Si vous souhaitez contribuer au reporting des élections municipales pour Municipalia, vous pouvez nous contacter à planning(a)zaclys.net
Les élections municipales ukrainiennes de 2020 se déroulent le 25 octobre 2020 afin de renouveler les membres des conseils municipaux ainsi que les maires des grandes villes1.
En raison de la situation dans l’Est de l’Ukraine, les scrutins municipaux n’y ont pas lieu, de même qu’en Crimée du fait de l’annexion de la région par la Russie.
Source : https://en.wikipedia.org/wiki/2020_Ukrainian_local_elections
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Des élections locales se sont déroulées le 24 novembre 2019 à Hong-Kong. Il s’agissait du premier scrutin électoral depuis le lancement des manifestations le 15 mars 2019 contre l’amendement de la loi d’extradition (Anti-Extradition Bill Protests ou 反送中運動). Ces élections ont été marquées par une large victoire du camp démocratique et des groupes « localistes » qui luttent pour le droit à l’autodétermination de Honk-kong.
(source : https://www.instagram.com/p/B2EQ1FPnDh1)
Ces élections visaient à renouveler 452 des 479 sièges dans 18 conseils de districts. Elles ont été marquées par un taux de participation record (71 % contre 47 % lors du précédent scrutin). Cette mobilisation a permis au camp pro-démocratie de gagner la majorité des sièges dans 17 des 18 districts, soit 278 sièges.
Selon le militant Ed Chin « Les Hongkongais n’ont pas voté pour résoudre les problèmes de toilettes publiques ou de sangliers qui défoncent les poubelles. Ils ont voté pour redire haut et fort leur attachement à leurs libertés fondamentales et leur soutien collectif aux manifestants qui sont montés au front depuis six mois pour les défendre » (AFP).
Cette élection est une défaite pour le gouvernement de Carrie Lam soutenu par le régime autoritaire chinois. Si les compétences du gouvernement local restent à ce jour relativement limitées, ces élections marquent une nouvelle étape pour le mouvement social et l’autodétermination de l’île revendiquée par les militants pro-démocratie & localistes.
N’hésitez pas à partager vos analyses et documents sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_locales_hongkongaises_de_2019
Du 22 août au 26 août 2018, à l’occasion de l’Université d’été rebelle et solidaire des mouvements sociaux et citoyens organisée à Grenoble, plus de 300 personnes ont participé au premier Commonscamp rassemblant des militants des communs, du municipalisme et du droit à la ville.
Un an après cet événement fondateur, nous avons le plaisir de vous présenter le webdocumentaire « Faire la ville en Commun » qui retrace les quatre journées du Commonscamp. A travers ce parcours numérique – mêlant textes, photos et illustrations – nous vous proposons de revenir sur cette expérience inédite.
Voir le webdocumentaire : https://uneseuleplanete.org/Le-Commonscamp-imaginer-la-ville-en-commun
Grâce à la plateforme « Une Seule Planète » proposée par le CRID, ce webdoc’ se veut interactif ! Il a été conçu pour que vous puissiez enrichir ce webdoc’ en ajoutant vos alternatives, vos ressources documentaires et vos outils pédagogiques. Nous comptons sur la participation du plus grand nombre !
Chaque semaine, nous vous enverrons un message pour mettre en avant une étape du webdocumentaire pour découvrir les communs, le municipalisme et le droit à la ville (voir le sommaire ci-dessous). Nous faisons appel à tous les participants au Commonscamp pour leurs contributions et leur participation à la diffusion de chaque étape au sein de leurs organisations et sur les réseaux sociaux (si vous ne souhaitez pas recevoir tous les messages prévenez-nous !).
Nous espérons que ce webdoc’ permettra de poursuivre les échanges et multiplier les contributions en vue des prochains événements. Un prochain Commonscamp est en cours de préparation dans les prochains mois (plus d’infos à venir) !
Solidairement,
Le webdoc « Faire la ville en commun » a été coordonné par David Bodinier, illustré par Annaëlle Guellec dans le cadre d’une coopération entre Utopia, Remix the commons et le CRID.
Elections à venir | Pays | Informations |
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22 Septembre 2019 | Congo | Possibilité d’annulation |
1er Octobre 2019 | Hongrie | |
12 Octobre 2019 | Nouvelle Zélande | |
21 Octobre 2019 | Colombie | |
1 Novembre 2019 | Hong Kong | |
26 Novembre 2019 | Ghana | |
mars 2020 | France |
Kiev Station Moscow, Willem Van Genk
La température sociale ne cesse d’augmenter à Moscou. Un mouvement de contestation sociale a récemment émergé dans la perspective des élections locales prévues pour le 8 septembre 2019. Les manifestants exigent la tenue d’élections libres défiant ainsi le régime autoritaire de Vladimir Poutine.
Cette élection locale vise à élire les 45 députés de l’organe législatif de la capitale. La capitale russe a un statut particulier marqué par une séparation des pouvoirs entre un gouvernement et une assemblée monocamérale : la Douma de Moscou dont l’existence remonte à 1785. Ce parlement local est généralement chargé du contrôle des décisions du maire. Le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, est un proche de Vladimir Poutine élu en 2018. Malgré la confiscation et le verrouillage du pouvoir en Russie, des mouvements de contestation émergent régulièrement en particulier à l’échelle locale.
Le mouvement pour des élections libres à la Douma a démarré après l’éviction d’une soixantaine de candidats d’opposition par la commission électorale. Des centaines d’habitants ont alors manifesté le 14 Juillet 2019 devant le siège de la commission électorale de Moscou pour exprimer leur indignation. Le rassemblement a été dispersé par la police et plusieurs dizaines de personnes ont été interpellées.
Voir la vidéo complète de cette action filmée par Sotavision https://www.youtube.com/watch?v=pEBZ_8WVptw).
La colère des Moscovites est d’autant plus forte que plusieurs dizaines de candidats ont été en mesure de déjouer une procédure contestée qui oblige les candidats à obtenir des signatures de soutien de 3% des électeurs de la circonscription. Les autorités ont alors cherché à invalider des centaines de signatures en se justifiant par toutes sortes de raisons absurdes.
« Ça y est, j’ai été officiellement retiré des élections. Les raisons : trop d’irrégularités dans les listes de signatures. Tous nos arguments ont été simplement ignorés. Ils ont refusé de regarder les déclarations écrites des citoyens qui confirmaient leur propre signature. Ils ont refusé d’écouter les électeurs qui se sont présentés aux réunions : ils n’ont tout simplement pas eu le droit d’entrer » (Lire le récit éclairant publié sur globalvoices.org https://fr.globalvoices.org/2019/07/23/238268/) .
La mobilisation a brusquement pris de l’ampleur le samedi 20 Juillet 2019 : 20 000 personnes se sont rassemblées dans le centre de Moscou pour exiger des élections libres. Il s’agit de l’un des plus important rassemblement de ces dernières années qui s’inscrit dans la lignée des protestations des élections législatives de décembre 2011, du mouvement anti-corruption de 2017-2018 et de nombreuses luttes locales face aux transformations urbaines de la capitale. Des mouvements similaires existent dans d’autres villes de la fédération de Russie.
A Moscou, la répression ne s’est pas fait attendre. Tout au long de la semaine, les autorités russes ont intimidé les manifestants en multipliant les arrestations et les perquisitions. Malgré l’interdiction de la manifestation , 3500 personnes ont marché vers l’Hôtel de ville de Moscou le 27 Juillet 2019. Ils ont été repoussé par un vaste dispositif policier qui a attaqué le cortège à plusieurs reprises en arrêtant des centaines de personnes et en repoussant les autres dans les rues adjacentes.