Reporting & stratégies municipalistes
By Stamboltsyan, Public Domain, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=12838444
Ce scrutin anticipé est provoqué par la démission de l’ancien maire Taron Margarian, membre du HHK, à la suite de révélations de corruption et de la révolution arménienne de 2018. Le scrutin est remporté par la liste Mon pas mené par Hayk Maroutian, membre du Contrat civil, en alliance avec le Parti de la mission, tous deux alliés au Premier ministre Nikol Pachinian et son Alliance « La sortie ».
Malgré une forte abstention, leur victoire écrasante avec plus de 80 % des suffrages et 56 sièges sur 65 est considérée comme un test très favorable pour ce dernier en vue de probables élections législatives anticipées. (source Wikipedia).
Plus d’infos : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_municipales_de_2018_%C3%A0_Erevan
Les élections municipales en Suède ont eu lieu le 9 septembre 2018 en même temps que les élections législatives et les élections régionales.
By Erik of Gothenburg, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=583784
Les résultats des élections législatives ont provoqué une crise politique qui perdure jusqu’à aujourd’hui . Ni la coalition socio-démocrates alliés aux Verts, ni la droite n’arrive à former un gouvernement. L’extrême droite continue à peser sur le jeu politique en menant une campagne xénophobe qui instrumentalise les enjeux des migrations. Cette situation a eu tendance à éclipser les résultats des élections municipales.
La capitale Stockholm bascule à droite suite à des négociations avec les Verts qui ont obtenu l’abandon de plusieurs grands projets inutiles dont la candidature aux Jeux Olympiques de 2026. A Malmö la maire social démocrate Katrin Stjernfeldt Jammeh est réélue avec l’aide des libéraux. A Göteborg, Axel Josefson est élu suite à la défaite de la socio-démocrate Ann-Sofie Hermansson. A noter qu’au cours de l’été 2018, Göteborg a été marquée par plusieurs faits divers, dont des règlements de compte et des incendies de voitures.
Les élections municipales en République Tchèque se sont déroulées le 5 et 6 octobre 2018 en même temps que les sénatoriales.
By A.Savin, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=54175789
A Prague, une coalition composée des Pirate, du nouveau mouvement local Praha Sobë et des « Forces alliées pour Prague » ravit la capitale à la droite. Ce résultat masque toutefois la tendance générale du pays qui semble opérer un virage à droite. Le succès est en demi-teinte pour le mouvement ANO du premier ministre et milliardaire Andrej Babiš qui se maintient dans la plupart des villes provinciales à l’exception de Liberec. On note la progression des « indépendants » du parti STAN et du Parti civique démocrate (ODS). Ces élections marquent donc un net recul des partis de gauche en particulier des sociaux démocrates (qui fait parti de la coalition gouvernementale) mais aussi du parti communiste de Bohême et Moravie et des Verts.
https://en.wikipedia.org/wiki/Czech_municipal_elections,_2018
Des élections locales britanniques ont eu lieu le 3 mai 2018, un an après les County Councils de 2017. La plupart des conseils ont été renouvelé de moitié ou d’un tiers des sièges, sauf à Londres.
CC-BY-SA-2.5, https://commons.wikimedia.org/wiki/File:London_110.jpg
Les enjeux du Brexit ont fortement marqué la campagne. Les travaillistes du Labour n’ont pas bénéficié de la situation politique très délicate pour May. L’effondrement du UKIP semble bénéficier aux conservateurs notamment dans les régions qui avaient voté largement en faveur du Brexit.
Dans les bastions conservateurs de Kensignton et Chelsea – marqués par le tragique incendie de la tour Grenfell – le Labour gagne quelques sièges mais ne prend pas le contrôle de la municipalité (cf P. Bernard pour le Monde). La seule notable victoire du Labour est à Plymouth.
Magid Magid, un jeune élu écologiste de 28 ans d’origine somalienne, a été élu maire de l’ancienne ville sidérurgique de Sheffiel. Son élection a fait fureur sur les réseaux sociaux.
Les élections municipales aux Pays Bas se sont déroulées le 21 mars 2018.
Ces élections coïncidaient avec le referendum sur les services de surveillance et de sécurité organisé dans le cadre d’un referendum d’origine populaire.
Deux tendances principales sont à retenir des élections municipales : la stagnation du parti d’extrême droite du (PVV), qui malgré tout obtient des sièges dans une trentaine de municipalité et la victoire des écologistes du Groenlinks dans plusieurs villes importantes Be(Amsterdam, Utrecht, Nijmegen, Helmond et Delf). Ces résultats dessinent un paysage politique fragmenté.
La campagne a été marquée par l’importance des municipalités dans la lutte contre le changement climatique, en particulier la transition pour une alternative au gaz et la lutte contre l’expansion de l’aéroport régional de Lelystad en particulier la pollution sonore.
+ d’infos : https://en.wikipedia.org/wiki/2018_Dutch_municipal_elections
Les élections municipales en Belgique se sont déroulées le 14 octobre 2018.
En Flandres, on assiste au recul du parti socialiste et un maintien de l’importance de l’extrême droite du N-VA, notamment à Anvers. En Wallonie et à Bruxelles, c’est un nouveau paysage de la gauche qui se dessine avec un recul du parti socialiste et une percée des écologistes et du PTB. En Wallonie et à Bruxelles, le parti Ecolo progresse dans de nombreuses communes. Les écologistes participeront à de nouvelles coalition municipales et les villes de Watermael-Boitsfort, Ixelles et Forest seront directement dirigées par des bourgmestres Ecolo. L’autre grand gagnant c’est la gauche radicale du PTB qui fait des scores importants à Charleroi, Liège, Bruxelles et Molenbeek.
+ d’infos https://en.wikipedia.org/wiki/Belgian_local_elections,_2018
Des élections locales se sont déroulées dans le capitale serbe le 4 mars 2018.
Image by Zlatan Janowich CC-BY 3.0
Le maire sortant était particulièrement impopulaire en particulier à cause du projet de transformation urbaine de Belgrade.Le parti du président Aleksandar Vucic dirigera une nouvelle fois la capitale serbe. Ce parti a obtenu 45% des voix devant Dragan Djilas du parti démocratique (18,8%) et l’ex joueur de water polo Aleksandar Sapic (9,1%).
Le parti socialiste serbe obtient 6,1% ce qui lui permet d’avoir des sièges tandis que les activistes de Let’s Not Drown Belgrade, qui participent aux réseaux municipalistes du Fearless Cities, n’obtiennent pas assez de voix pour pouvoir siéger à la future assemblée municipale.
Des élections locales ont eu lieu au Monténégro en février et mai 2018. Le parti démocratique socialiste (DPS) du Monténégro continue de jouer un rôle déterminent dans la vie politique de ce petit pays des Balkans qui a obtenu son indépendance en 2006. Le DPS remporte 10 des 12 municipalités, dont la capitale Podgorica. Toutefois l’opposition du parti démocratique a dénoncé des fraudes et une atmosphère non démocratique. De nombreuses irrégularités ont été constatées lors de ces élections tandis que la liberté de la presse n’est toujours pas respectée.
https://en.wikipedia.org/wiki/2018_Montenegrin_local_elections
Les élections locales ont eu lieu le 21 octobre 2018.
By Paweł Stefanowski – Own work, CC BY 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=3201232
La droite libérale et pro-européenne de la Coalition Civique s’impose dans plusieurs grandes villes du pays. A Varsovie, Katowice, Poznań, Wrocław et Łódź les candidats de la coalition civique gagne dès le premier tour. A Gdansk, après un premier tour marqué par deux candidat de la coalition civique, c’est Pawel Adamowicz qui s’est finalement imposé. Son assassinat quelques mois plus tard va profondément marquer la galaxie municipale.
De manière générale, le paysage politique polonais reste clairement dominé par la droite avec les ultra-conservateurs et les libéraux qui se disputent le pouvoir. Le PIS perd clairement du terrain dans l’électorat urbain et n’a pas n’ont plus réussi à concurrencer le parti conservateur paysan du PSL qui maintient ses positions. Dans un pays fortement marqué par un déclin démographique, les enjeux migratoires continuent d’être instrumentalisés par les partis de droite et d’extrême droite.
Le long déclin électorale de la gauche se confirme. Les tentatives qui visent à inverser la tendance ne sont pas concluantes. A Varsovie, Jan Spiewak n’obtient que 3,9%, tandis que la liste directement inspiré par les réseaux municipaliste comme Miasto Jest Nasze n’obtient aucun siège. Parmi les dynamiques à suivre, l’avenir des sociaux démocrates du SLD et quelques initiatives comme celles de Robert Biedron maire de Slupsk, du jeune parti Razem ou des Verts…
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